Bonjour !
Voilà un résumé des échanges du mercredi 1ᵉʳ octobre à la salle des fêtes de Kérénoc où nous étions 26.
Les prochaines dates de rencontres émulsions (chaque fois 19h à la salle Pablo Neruda) :
Elles seront consacrées à l’enjeu démocratie participative de notre collectif. En parallèle, les groupes de travail continuent leurs recherches et réflexions.
Comme toujours lors des plénières, la soirée a commencé par un temps convivial autour d’un verre et de grignotages.
Katell a présenté l’association aux nouvelles personnes et rappelé la possibilité d’adhérer à l’association.
Clément a récapitulé les moyens de communications déjà utilisés :
Elise a enfin rappelé les règles d’or que le collectif s’est donné : Expérimentation - Écoute - Partage de la parole - Positive attitude
Détails sur : https://generation-commune.bzh/fr/autres/regles-dor
Sophie, Chantal et Nathalie ont rappelé leur proposition faite lors de la plénière précédente de constituer des groupes de travail thématiques pour structurer les réunions hebdomadaires d’émulsion : Finances / Santé, personnes âgées / LTC, compétences transport / CCAS / Vie citoyenne, lien social, vie associative / Enfance, jeunesse / Culture, patrimoine, tourisme / Démocratie participative. Le reste de la soirée a été consacré aux retours des groupes pour présenter l’état de la réflexion.
Il est évidemment toujours possible de rejoindre l’un de ses groupes de travail et de faire avancer le schmilblick ! Certains thèmes n’ont d’ailleurs pas encore de personnes impliquées.
Quelles ressources pour une commune, quelles possibilités d’endettement, avec quels objectifs ? Rôle du directeur général des services (DGS). Le groupe en a rencontré un pour échanger sur ses missions, et a prévu un rdv avec celui de Pleumeur.
Explications sur la structure d’un budget communal. Celui de Pleumeur-Bodou est régulièrement excédentaire, le solde étant alors affecté aux investissements suivants. Le budget est d’environ 13 millions d’euros, dont 5,6 de fonctionnement et 7,1 d’investissements (essentiellement contraints). La marge de manœuvre serait donc assez faible pour soutenir les décisions du conseil municipal.
Après une forte réduction de la dette par habitant depuis 2011, il est prévu qu’elle réaugmente pour financer plusieurs projets (rénovation de salles communales, front de mer à Landrellec, toilettes publiques, etc.).
Le DGS se charge de proposer des solutions pour mettre en œuvre les orientations politiques décidées par le conseil.
Constat triste pour les écoles (plus qu’une publique) et le service enfance-jeunesse inexistant. Le personnel municipal semble désabusé et les relations école-mairie seraient difficiles.
Le centre de loisirs est très apprécié mais manque de personnel.
Le relais RPE fonctionne bien.
Pas de crèche ou d’accueil collectif pour les enfants avant la scolarisation.
Proposition du groupe :
Plus de médecin, situation évidemment anormale… Une maison médicale semble un projet évident (bâtiment groupe 5, nombreuses normes à respecter). Comment attirer des médecins (réseaux sociaux, dossier à la faculté de médecine de Brest, etc.)
Identifier des locaux possibles et réfléchir à l’attractivité de l’offre que la commune pourrait faire.
Propositions :
Nombreux campings et loisirs associés au tourisme avec des avantages pour la commune : dynamisme et taxes de séjour.
34% de résidences secondaires = taxes spécifiques pour le budget communal
Défauts de cette place du tourisme : saisonnalité avec difficultés du travail intermittent, grosse difficulté de logement pour les saisonniers.
Reprise du café de la place du marché, des commerces des quartiers hors-bourg.
Proposition d’épicerie ambulante, de points de dépôts (casiers).
Comment faire exister une démocratie participative sur la commune ?
Organisation de conseils de quartiers.
Impliquer les habitants dans tous les projets
Favoriser l’intergénérationnel, par exemple avec des liens écoles/clubs d’ancien⋅nes
Adjoint dédié à la vie associative + élus dédiés à chaque quartier
Se fédérer avec Trebeurden et Trégastel
Mini-bus
3178 logements sur la commune, dont 4% de vacants (=127 logements)
38% de résidences secondaires
Comment réduire la part du secondaire ? Comment remettre sur le marché les 4% inoccupés ? De nombreuses aides sont possibles, la mairie pourrait aider les propriétaires à les solliciter. Des baux sécurisants sont possibles (hlm, habitat&humanisme, etc.).
Il est aussi possible de jouer sur la taxation de ces logements.
Présentation de la loi Le Meur (2024) qui vise à rééquilibrer le marché locatif. Différents leviers sont proposés par cette loi pour favoriser le logement de longue durée.
Enjeu de réfléchir à comment on fonctionne comme groupe, ce qu’on propose à la population, la manière dont on exprime le projet de Génération Commune.
Des échanges avec des collectifs déjà existants mettent en évidence l’importance de définir clairement et collectivement les valeurs et objectifs du groupe, pour avoir un cadre partagé et pouvoir se faire confiance entre groupes de travail autonomes.
Comment inclure un maximum de personnes et créer une dynamique vraiment participative "allégée" de l’enjeu électoral ?
Proposition de consacrer les rencontres d’émulsion d’octobre à travailler ces questions.
La possibilité d’organiser un week-end entier de formation avec Fréquence Commune est finalement mise de côté : l’engagement sur un week-end entier motive peu, et le coût est rédhibitoire.
Par contre, contact est pris avec Flora Nativel, facilitatrice de collectifs, qui est prête à nous aider et propose un accompagnement plus léger et… gratuit. Ses disponibilités font que le dimanche 9 novembre est proposé comme journée de formation avec elle.
Le groupe propose le planning suivant pour les prochaines émulsions (19h à la salle Pablo Neruda) :
Avant de se quitter, quatre membres de l’association Cause Commune récemment dissoute annoncent que leurs derniers fonds seront donnés à Génération Commune (applaudissements !).
